DJAOUTI Fayçal, DBA

Dakar n°2 (2019)

Bécaye DIARRA est titulaire d’un Doctorat en Business Administration du Business Science Institute (Luxembourg) et de iaelyon School of Management – Université Jean Moulin; d’un Diplôme d’Etudes Approfondies (Master II) en Sciences Economiques de l’Université Libre de Bruxelles (ULB Belgique) et d’un MBA international en Banque et Finance du Centre Africain d’Etudes Supérieures en Gestion (CESAG Dakar).

Il a débuté sa carrière comme Chercheur au Département de l’Université Libre de Bruxelles en Economie Appliquée (DULBEA) (1998 à 1999), avant de devenir Responsable Marketing à la Loterie Nationale Sénégalaise (Entreprise Publique) (2000 à 2002).

Il fut, de 2003 à 2008, Directeur du Développement des Entreprises à l’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises (ADEPME Sénégal), s’occupant ainsi du financement et de la mise à niveau des entreprises.

Il occupe, depuis 2009, les fonctions d’Economiste Principal au Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), poste qu’il a occupé à Bangui (République Centrafricaine) de 2009 à 2012 puis au Mali et en Mauritanie, de 2013 à 2019, et en Côte d’Ivoire à partir de 2020.

Direction de thèse

Pr. Pesqueux Yvon

Intitulé

L’application du « Lean Management »
comme fondement d’une conduite de changement pour l’amélioration des Organisations culturelles publiques.
L’exemple de son application au Centre Culturel Algérien à Paris.

Résumé

Les organisations culturelles publiques (OCP), en dépit de leur vocation d’assurer un service public dans le cadre, notamment, de la mise en œuvre de la politique culturelle de l’Etat, tendent à adopter des modes d’organisation et de management autrefois réservés aux entreprises de production, en quête d’objectifs de qualité des produits culturels et de l’amélioration organisationnelle.

Considérant cet objectif primaire des OCP qui est surtout axé sur la satisfaction d’un besoin d’intérêt public que de poursuivre un profit, elles continuent à être financées par l’Etat. Toutefois, en raison de l’insuffisance de ces subventions et de la rationalité du marché culturel, une démarche d’amélioration sur la base des principes de Lean-Management, qui a fait ses preuves dans les entreprises manufacturières, se place comme une méthode pragmatique à la recherche de la compétitivité en proposant de meilleurs produits et services aux usagers.
La multitude des projets de changement organisationnels, dans les entreprises culturelles, place les acteurs de terrain dans un sentiment de lassitude, de manque de motivation, voire de résistance, face aux nombreuses initiatives des dirigeants. A travers notre projet de recherche doctoral, nous avons essayé de démontrer que l’amélioration de l’organisation culturelle passe d’abord par le développement des personnes, leur formation et leur préparation à assumer un nouveau projet, afin de mieux les impliquer dans le projet du changement, qui de surcroit s’appuyait sur des outils de gestion inhabituels.

A travers « un scénario » de changement, nous avons testé un mode de fonctionnement adapté aux objectifs souhaités. Le « Comité de pilotage » s’est illustré par un exercice pédagogique qui a conduit au partage des connaissances et des retours d’expériences entre les principales parties prenantes.

Cette démarche, menée entre 2015 et 2017 au Centre Culturel Algérien à Paris, axée sur la « construction/reconstruction » des personnes, a conclu à des résultats d’amélioration visibles au niveau individuel, collectif et organisationnel. Grâce aux recherches menées dans ce cadre, les OCP gagneront à se repositionner comme des espaces d’organisation, de formation et de partage des connaissances, en plus de leur disposition à être des destinations de divertissement.