Rencontre avec les Professeures Aurélie Dudézert, Chantal Fuhrer et Florence Laval qui ont présenté, à l’occasion du séminaire Impact du Business Science Institute le 11 mars dernier, leurs chapitres publiés dans l’ouvrage de mélanges en l’honneur du professeur Jean Moscarola, L’homme qui fait parler les données, édité par le Professeur Michel Kalika et publié aux éditions EMS, collection Business Science Institute : « La petite reine de Jean » et « Devinez…ou vous serez dévorés! ».
Aline : Vous avez présenté le 10 mars dernier à l’occasion du séminaire impact les chapitres que vous avez rédigés dans l’ouvrage en hommage au Professeur Jean Moscarola : L’homme qui fait parler les données : « La petite reine de Jean » et « Devinez…ou vous serez dévorés!”, pourriez-vous partager les messages principaux de votre discours avec nos lecteurs qui n’étaient pas présents ?
Notre discours a pointé la justesse et la pertinence de la méthodologie d’analyse des données textuelles développée par le Pr. Moscarola. A titre d’illustration, nous avons appliqué, à notre manière, cette méthodologie à l’ouvrage écrit en son hommage. Ainsi le Professeur Moscarola a pu prendre conscience de l’étendue du travail qui lui reste à mener pour nous permettre d’atteindre son niveau de pratique. Nous pensons qu’il a bien compris qu’il était important qu’il travaille encore de longues années au sein du Business Science Institute.
Aline : Une sonnette a été entendue à plusieurs reprises durant l’intervention, de quoi s’agissait-t-il ?
Le Pr. Moscarola est tiraillé entre deux passions: celle pour l’analyse des données textuelles et le vélo. Lors de notre intervention, un membre des forces spéciales de défense de l’activité cycliste s’est introduit dans la salle et a voulu perturber notre hommage à coups de klaxon de vélo. C’était infantile et puéril. Heureusement, nous avons su être fortes et, comme nous l’a appris le Pr. Moscarola, nous avons continué notre analyse des données textuelles sans nous laisser distraire. Après un interrogatoire serré où nous l’avons menacé d’être dévoré par le Sphinx, l’individu interpellé a avoué qu’il voulait faire reconnaître le Professeur Moscarola comme coureur cycliste et non comme expert académique. Il a prétendu être guidé par la voix du “Grand Guidon” pour justifier son acte. A l’heure où nous écrivons ces lignes, nous ne savons toujours pas comment il a pu entrer dans le Séminaire Impact. Une enquête est en cours, diligentée par Caroline qui en connaît un rayon.
Aline : En tant qu’enseignantes-chercheuses, qu’avez-vous retenu de la carrière du Professeur Jean Moscarola ?
Que pour être un grand professeur, il est important de faire du vélo et d’aimer la mythologie.
Aline : Quand le Professeur Jean Moscarola parle du Business Science Institute, il évoque une « activité universitaire heureuse », comment le comprenez-vous ?
Nous pensons que le Pr. Jean Moscarola apprécie particulièrement le Business Science Institute car il y est reconnu à part entière comme un chercheur de grande qualité, comme un professeur hors pair, comme un entrepreneur visionnaire et comme un passeur de savoirs uniques. Nous suspectons également qu’il apprécie particulièrement le fait de pouvoir faire de l’analyse des données textuelles à vélo mais nous n’avons pas encore suffisamment d’éléments pour le prouver.
Aline : Quels ont été pour vous les temps forts du séminaire Impact du Business Science Institute ?
Nous attendions tous avec impatience ce moment de retrouvailles après deux années de Covid à travailler en distanciel. La possibilité de se revoir enfin, de renouer des liens informels, d’échanger avec les doctorants managers, de remettre les diplômes, de rendre hommage aux chercheurs fondateurs de notre pratique a été une grande joie. Chaque moment nous a permis de nous retrouver et de mesurer l’apport et l’intérêt du travail en réseau que nous permet le Business Science Institute.
Aline : Avez-vous déjà envisagé une carrière de comédiennes ?
Enseigner n’est pas jouer une comédie. Néanmoins, lorsque nous nous trouvons face à un auditoire d’étudiants, nous avons parfois ce sentiment plaisant de nous mettre en scène. Par conséquent, envisager une carrière de comédiennes, peut-être pas, mais nous perfectionner dans cet art, nous y songerons dorénavant !